Il survient des périodes dans notre vie où tout est difficile, qu’on soit étudiant, père de famille, septuagénaire. On peut être frappé par des affections, avoir des problèmes avec son conjoint, son entourage ou des soucis d’argent. J’ai connu un ami, qui arrivé à l’âge de 40 ans était malade, travaillait d’arrache-pied pour être au final tout le temps à découvert, il avait des ennuis avec ses collègues de travail, il n’était pas heureux dans son activité. Un stress permanent l’avait amené à fumer et développer un embonpoint un peu trop prononcé. En somme, une vie qui peut se rencontrer souvent à notre époque, où l’on court constamment, et en toute occasion.
D’une manière plus générale, nous pouvons tomber ponctuellement sur un problème, que ce soit un contrôle des impôts, la présentation à une offre d’emploi, ou toute situation où nous commençons à douter de l’issue qu’elle puisse avoir.
Voilà qui m’amène à me poser deux questions :
Pourquoi de telles épreuves nous arrivent elles ?
Quelles sont les solutions ?
Pour répondre, j’apporterais le Midrach Raba (21,5). Il commente l’épisode de la sortie d’Égypte. Les Enfants d’Israël se retrouvent acculés devant la mer avec aucune échappatoire. Pharaon arrive accompagné de son armée. Le rédacteur se pose alors la question : comment se fait-il qu’au verset (14,10) du livre de Chemot, il soit marqué : « et Pharaon a approché », il aurait plutôt fallu écrire : « et Pharaon s’approcha ». Ce n’est pas quelque chose qu’il a approché, mais c’est lui-même qui s’est approché.
Il répond qu’en fait Pharaon a approché les enfants d’Israël vers leur repentir. Rabbi Béra’hia dit : « le rapprochement de Dieu, qu’a provoqué l’arrivée de Pharaon, a été plus bénéfique, que des centaines de jeûnes et de prières. La grande peur qu’Ils ont éprouvée à ce moment-là les a contraints à focaliser tout leur espoir en Dieu, plus aucune autre solution n’avait de valeur à leurs yeux. C’est ce qui leur a permis de se repentir véritablement. Et c’est ce qui est dit : « et les Enfants d’Israël crièrent vers Dieu ».
Pourquoi Dieu leur envoya-t-Il cette épreuve ?
S’il les a fait sortir, ça n’était pas pour qu’Ils soient repris.
En fait, notre Créateur désire entendre nos prières. Rabbi Yéhochoua Ben Lévi dit : cette attitude ressemble à l’histoire d’un prince chevauchant dans une forêt. Au détour d’un bois, il perçoit les cris d’une jeune femme hurlant, à qui veut l’entendre, de la sauver d’une attaque de brigands. Sur-le-champ, il accourt à son secours. Les jours passent, et ce prince désire revoir cette jeune femme, mais celle-ci refuse de le rencontrer. Le prince se voit obligé d’user de ruse pour la voir à nouveau. Il envoie des soldats habillés en brigands pour simuler une attaque, et lui-même se tient prêt à la secourir. Ainsi, après le sauvetage, le prince s’explique, en justifiant sa conduite, par une grande envie d’entendre à nouveau le son de sa voix.
Ainsi, les enfants d’Israël étaient esclaves en Égypte. Ils ont commencé à tourner leurs prières vers Dieu. Par la suite, Dieu les fit sortir d’Égypte avec une main forte et un bras étendu. Mais, Dieu désirait à nouveau entendre leur voix, c’est pourquoi il envoya Pharaon.
Rav yé’hézkiel Lévinstein apprend de ce Midrach un enseignement merveilleux : nous avons l’habitude de croire que c’est la prière qui nous sauve des épreuves et des situations difficiles. Nous nous disons, lorsqu’il nous arrive quelque chose, que la solution est de prier. Nous en parvenons même à penser que si le malheur n’existait pas, nous n’aurions pas besoin de prier.
Le Midrach vient nous montrer à quel point nous nous trompons. La prière est un but en soi, elle agit pour maintenir une certaine cohésion à notre monde et créer un lien très fort entre nous et notre Créateur. Nous devons littéralement nous imaginer nous tenir devant le Tout-Puissant, au moment où nous implorons.
Nous pouvons donc dire que c’est parce que nous sommes éloignés de Dieu que des épreuves nous arrivent, et plus nous nous emploierons à nous rapprocher de lui, moins nous serons touchés par le malheur.
Nous avons maintenant les réponses à nos deux questions. Nous devons absolument nous rapprocher de Dieu en chaque occasion. Notre prière doit célébrer Sa Grandeur. Notre rapprochement grandit, lorsque nous réalisons qu’Il est la source de tout, et que tout ce dont nous avons besoin que ce soit au niveau matériel, que spirituel ne peut provenir que de Lui.
Néanmoins, si nous disons que ça n’est que la prière qui nous rapproche de Dieu, comment cela peut-il suffire, avec seulement trois occasions par jour ?
En réalité, il existe un moyen de se rapprocher de Dieu en chaque occasion, c’est ce qui s’appelle la confiance en Dieu.
Il s’agit d’un moyen si incroyable qu’il va produire et renforcer la proximité que nous avons avec notre créateur.
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