Il n’y a purement et simplement aucune limite à la confiance que nous devons avoir en Dieu. Même quelque chose qui ne nous est pas destiné peut le devenir, si nous avons une confiance parfaite.
Nous pouvons littéralement tout avoir. Les médecins disent qu’il n’y a plus d’espoir, que la maladie est trop étendue, la Torah nous apprend qu’il y a encore de l’expectative. Nos pairs annoncent de nous que nous ne réussirons pas notre vie professionnelle, la Torah nous dit que nous réussirons. Il en est de même pour notre relation avec notre conjoint, l’éducation de nos enfants et toutes nos aspirations, vivre une existence en parfaite union avec notre créateur et ses commandements. La seule chose que notre Dieu nous exige, c’est de croire.
La preuve est rapportée dans le traité Ména’hot[i] (29,2). Rav Yéhouda[ii] demande à Rabbi Ami[iii] : quelle est l’explication du verset : « Ayez une confiance en Dieu sans limites, car en lui, Dieu, se trouve l’appui, le fondement des mondes » . Il répond : si tu mets ta confiance en Dieu, alors il devient pour toi un soutien, une protection, pour ce monde-ci et pour le monde futur.
Rav Yéhouda veut que nous intégrions l’idée que la confiance doit être sans limites. Qu’est-ce que cette précision vient nous apprendre ? pourquoi ne pas dire simplement que nous avons une obligation d’avoir confiance en Dieu ?
Il veut nous faire comprendre la portée de son enseignement. C’est-à-dire, que même si quelqu’un a un mauvais Mazal, c’est-à-dire, une mauvaise destinée, qui ne lui permet pas d’obtenir telle ou telle chose, comme être capable d’étudier des textes compliqués du Talmud, d’avoir des enfants, une bonne parnassa, c’est-à-dire des revenus suffisants pour vivre sans ressentir le manque, et toute chose dont il aurait besoin. Malgré cette mauvaise destinée, son devoir réside dans le fait d’avoir confiance en Dieu sans limites et, de cette confiance, viendra la réalisation de ce qu’il désire.
[i] MENA’HOT : traité du Talmud où sont discuté une grande partie des Lois sur les offrandes apportées au Beth Amikdach
[ii] RAV YEHOUDA : Son vrai nom est en fait Rabbi Yéhouda bar Ilay. Il faisait partie de la quatrième génération de Tanaïm, soit il y a à peu près 1730 ans. Il habita dans la ville de Oucha. Il étudia dans sa jeunesse chez Rabbi Tarfon. Il était très pauvre, à tel point qu’on dit de lui qu’il n’avait pas d’habits. Il laissa après lui un fils connu sous le nom de Rabbi Yossi.
[iii] RABBI AMI : C’était un Amora de la troisième génération. On suppose qu’il était élève de Rav Houna à Bavel et celui de Rabbi Yo’hanan en Israël. Il fut le Gadol Ador et prit la succession de Rabbi Yo’hanan dans la direction de la Yéchivah de Tibériade. Il eut une longue vie et côtoya Rava.
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